Sur fond d’archéologie…

« Les Sacrifiés d’Eyrinques » raconte l’enquête d’une fille, biologiste, sur les traces de sa mère, archéologue, brutalement décédée.
Après les funérailles, la jeune biologiste retrouvera les carnets où sa mère a consigné jour après jour l’avancement de ses recherches sur le site d’Eyrinques.
Librement inspiré de plusieurs sites archéologiques celtiques majeurs européens, Eyrinques est un sanctuaire où se retrouvent chaque année les pèlerins venus de loin à la ronde, pour des célébrations de plusieurs jours alternant libations, banquets, beuveries et … sacrifices.

Soudain, au détour d’un virage, au-delà du rideau de branches nues, le porche apparaît, flou derrière le brouillard effiloché. Autour des trophées, des corbeaux dessinent des cercles lents. La petite colonne pénètre dans l’enclos. En dépit du froid flotte une odeur de viande faisandée. Les jeunes gens – huit garçons qu’on dirait à peine pubères, et une jeune femme, qui paraît un peu plus âgée – n’ont d’autre choix que de poursuivre leur chemin, toujours emmenés par les trois hommes en tête de l’étrange cordée.
Dans le vaste espace intérieur de l’enclos, la pénombre du petit matin étouffe les contours. Au centre de la zone se dresse une grande construction de bois, dont le toit à quatre pans est rythmé par des gargouilles en bois figurant des têtes de bovidés.
La jeune femme chuchote au garçon directement derrière elle : « Le temple… »

Les Sacrifiés d’Eyrinques, éditions Xenia, 2014

Dans « Le disparu du vieux cimetière », polar jeunesse, cinq copains de classe âgés de 11-12 ans se retrouvent entraînés dans une aventure sur fond d’archéologie, de squelettes et de vestiges enfouis. On remonte avec eux jusqu’au Haut Moyen Âge, dont on découvre les pratiques funéraires et un rituel … pour le moins intrigant.

Tourné dans leur direction, un crâne les regarde de ses deux orbites vides, sa mâchoire disloquée reposant sur son épaule dans un rictus rappelant un masque de Scream… Senad s’accroupit et commence à tirer le plastique, dévoilant les clavicules et le haut de la cage thoracique.

Le disparu du vieux cimetière, éditions Auzou, collection Frissons suisses, 2020

Voyager dans un fauteuil

La lecture reste le moyen de s’évader le plus simple, le plus rapide et le plus libre et ne connaît pas de limites: le temps, les pensées, le vaste monde, hop, il suffit de tourner une couverture de livre pour commencer un merveilleux voyage!

Petite sélection dépaysante, dans ma catégorie de prédilection, le polar, mais pas que:

  • La Trilogie écossaise, de Peter May – avec lequel je n’ai aucun lien 😉
  • Sukkwan Island, de David Vann
  • Promenons-nous dans les bois, de Bill Bryson
  • La route, de Cormac Mc Carthy
  • Trois hommes dans un bateau, de Jerome K. Jerome
  • L’amant, de Marguerite Duras
  • Ma fabuleuse enfance dans l’Amérique des années 1950, de Bill Bryson (il se pourrait que j’aie un petit faible pour cet auteur)
  • Entre deux mondes, d’Olivier Norek
  • Le soleil des Scorta, de Laurent Gaudé

« Une quinzaine de minutes plus tard, l’hydravion longe la côte ouest de l’île, dont les moindres détails se découpent dans la lumière limpide du matin. Campbell a suffisamment étudié la carte pour reconnaître les lieux qu’ils survolent : la baie de Pachena, puis le lac de Nitinat, reliés par des bandes de plages alternant avec des secteurs de petites falaises. Et à l’arrière, partout, la forêt pluviale qui, vue d’en haut, évoque un tapis de mousse. »
Drame à Wally Creek

Bon voyage!